Série de peinture Gran Canaria
La série de peinture “Voyage à Gran Canaria” est une ode à la nature, et la représentation de cette rencontre avec l'adolescence. C'est l'occasion de se fondre dans un paysage volcanique spectaculaire. Ici, je mêle le paysage aux portraits, où la figuration par moment disparaît dans le décor. La superposition portrait/paysage joue la transparence. Dans cette série, les portraits se fondent naturellement dans des espaces montagneux, des cactus, des palmiers, le désert ou l'océan. A travers cette disparition, je creuse l’idée de la perte et de la mémoire, et des souvenirs, notamment celles de l’enfance.Acrylique sur toile, 2023
L'artiste travaille sur la représentation de soi, de vivre la rencontre avec son propre visage, corps, image, celle que l'on est, celle que l'on renvoie, celle que l'on se représente. Avec les références de la culture des jeunes.
La pré-adolescence et l'adolescence
Une oeuvre qui met en exergue le déguisement de la "pop culture " chez les adolescents.La pop culture, elle parle au plus grand nombre même à ceux qui y sont réfractaires. C’est de cette force du global dont je me sers pour créer des tableaux qui pourront toucher le plus de personnes. La pop culture renvoie vers des signaux culturels proches et intégrés par tous qui possèdent une dimension émotionnelle forte.
La jeunesse est le premier vecteur de sa propagation. On remarque la recrudescence de licornes, de Pikachu et de R2D2 dans la mode qui s’est emparée des codes de la pop-culture.
C'est cela que représente mes tableaux : la relation entre la pop culture et les jeunes dans leur quotidien, leur consommation, leurs fêtes protocolaires (anniversaires, halloween, Noël...).
Un corps disproportionné, incohérent, perturbant, aux couleurs funèbres, dont les mains se multiplient pour faire apparaître celles d'autres, qui se mêlent à ce corps, corps qui n'appartient plus à son propriétaire mais à tous de manière systémique, tout le monde se mêle de ce corps au point d'en perdre son identité, son utilité, son intégrité.
A travers le corps l'artiste dénonce l'aliénation, le burn out, le patriarcat... Le corps est donc dans ses œuvres retourné, inversé, tordu, tortillé, incohérent, disproportionné. L'esprit - et donc l'oeil dans les oeuvres- miroir de l'âme- et le corps sont co-dépendants et interconnectés, ils ne font qu"un. Si l'un est défaillant nous pouvons nous appuyer sur l'autre. Le but: réfléchir sur ce corps qui fait souffrir à travers lequel de manière paradoxale on trouve une échappatoire.
Les oeuvres d'Emre Audrey OZKAN représentent des nus de façon abstraite ; les figures sont représentées dans un style contemporain à perspectives multiples ou résumées par des contours solides et des couleurs saturées. L'artiste explore la représentation du corps. OZKAN l'utilise le corps pour parler de burn-out, de patriarcat, de douleur physiologique et/ou physique.
Le spectateur peut trouver dans ces œuvres des déformations du corps dues à la douleur mais ces déformations évoque aussi la possibilité au corps de les dépasser par des activités physiques, telles que le yoga, la méditation... L'artiste invite le spectateur à faire preuve d'empathie, de rétrospective, d'introspection, et à contempler l'intériorité des modèles.
Acrylique sur toile, 73x92cm , 2023
Acrylique sur toile, 100x81cm, 2023
Acrylique sur toile, 80x80, 2023